Djazia Satour Djazia Satour Djazia Satour Djazia Satour Djazia Satour Djazia Satour Djazia Satour
Christophe Dehousse
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Christophe Dehousse
LE SAX

À mi-chemin entre tradition et modernité, Djazia Satour explore dans une veine subtile et personnelle, l’héritage musical algérien. S’y mêlent, avec une grande poésie, le chaâbi de l’Alger des années 50, les rythmes ancestraux des bendirs, les mélodies raffinées du banjo, du mandole et les basses et les claviers d’une pop-folk pétillante.

Elle chante avec passion, nous raconte la force de l’amour et la parole de l’exil avec sa voix puissante et chaleureuse.

Djazia Satour

Après Klami et Alwâne, Djazia Satour revient avec un nouvel album intitulé Aswât (Des voix) qui explore, dans la veine subtile et personnelle que nous lui connaissons, l’héritage musical algérien. On reconnaît encore dans les compositions originales qu’elle propose les influences les plus actuelles, empruntées notamment à la folk indie et au groove d’une pop pétillante. L’inspiration s’infléchit cependant de façon marquée vers les genres traditionnels qui ont bercé ses premières années.

Cette résurgence des modes musicaux et des rythmes algérois n’est pas seulement perceptible dans les accents mélodiques et les vocalises, tout en touches de sensibilité. Elle s’affirme dans la présence du banjo et du mandole qui font jaillir leurs sublimes étincelles dans les accords et les transitions instrumentales. Porté par ces deux ailes virevoltantes du chaâbi et soutenu à son paroxysme par le bendir, le chant prend de l’altitude et résonne comme un rappel lancinant des origines.

Yannick Siege